La maîtresse de guerre

Kaelyn est une jeune femme déterminée à reprendre la fonction de maître d’armes de son père. Malheureusement, ce poste est réservé aux hommes. Elle s’engage alors dans l’armée qui part en guerre contre le sultanat d’Azman. Seule survivante de son bataillon décimé, elle est capturée et vendue comme esclave.

Au début, j’ai adoré. Le style est fluide, le roman se lit rapidement parce qu’on entre directement dans l’histoire. Au fur et à mesure de ma lecture, mon enthousiasme est retombé. À cause de toute une série de petites choses que j’ai moins appréciée. Le comportement de l’héroïne, par exemple, pas toujours compréhensible ; un instant courageuse, elle se tétanise et fond en larmes trois pages plus loin ; les allusions incessantes à son physique avantageux -qui lui cause d’ailleurs pas mal de problème. Au bout d’un moment, ça devient lassant. Puis la relation entre Hadrian et Kaelyn est, selon moi, un peu malsaine et ça m’a dérangée Au final, par rapport au Puits des mémoires (TROP génial), il me semble que c’est le côté un peu racoleur de La maîtresse de guerre qui m’a un peu déçue. Mais cela n’entame pas mon enthousiasme pour la trilogie du Puits des mémoires !

KATZ Gabriel, La maîtresse de guerre, Scrineo, 2013