Les apparences

Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, Amy, l'épouse de Nick, disparaît. Toute une série d'indices mènent les enquêteurs sur la piste du mauvais mari qu'est Nick. Des fausses traces de lutte, des témoignages haineux de certains proches, sont autant d'indices qui penchent en sa défaveur. En tentant de se sortir péniblement de ce cauchemar, Nick commence à comprendre ce qui s'est passé.

Un mariage entraîne toujours un peu de violence psychologique ; au fur et à mesure du temps passé avec la même personne, on sait ce qui horripile l'autre, ce qui peut le blesser et vice versa. Quand l'un des deux présente une certaine instabilité mentale, cela peut dégénérer !

Eloge de la manipulation entre époux, tel devrait être le sous-titre de ce roman. Je savais avant de le commencer qu'il s'agissait d'un thriller psychologique. Je n'ai pas été déçue, simplement moins enthousiaste que je ne pensais. Bien meilleur que Derrière la haine lu précédemment, Les apparences reste toutefois un thriller psychologique centré sur le machiavélisme de ses personnages, plein de rebondissements, certes, mais qui m'a évoqué des tas de films du même type ; genre Basic Instinct, Double jeu (Double jeopardy), Liaison fatale (Fatal Attraction), pour les plus commerciaux ou certains d'Alfred Hitchcock pour les plus classiques.

FLYNN Gillian, Les apparences, Sonatine, 2012

 Note pour les gens de la région de Malmedy : ce roman est disponible à la bibliothèque communale.